Malgré un investissement conséquent de 1,2 millions d’euros, l’entreprise se retrouve dans le rouge. Ceci peut s’expliquer par des hivers de plus en plus doux et la baisse du prix du pétrole qui concurrence le chauffage au bois ou au granulé, ce qui a engendré une baisse de 30% des ventes en l’espace de deux années d’exploitation.

 La procédure collective devrait déboucher sur un plan de continuation ou un plan de cession qui devrait permettre de relever la situation financière de Deville. Une période d’observation de six mois renouvelable nous laisse penser que les juges opteront pour la deuxième issue.

Une audience a été fixée au 9 juin pour faire un nouveau point sur la situation de l'entreprise. Cette audience de contrôle devrait d’ores-et-déjà permettre aux juges de déterminer si l’entreprise Deville est bien en mesure de poursuivre son activité sans générer de nouvelles dettes.